About

Chaque photographie d’Olga Caldas opère une forme d’apparition, participe d’une surprise, d’un étonnement, d’une suspension du temps, d’un déplacement des sens et des perceptions.
Marc DUVILLIER. historien de l’art. Paris, 2025


Olga Caldas vit et travaille à Paris, où elle a étudié l'Histoire de l'Art, la Communication et la Photographie.
Ses activités de passeur d’art à la Halle Saint-Pierre lui ont permises de susciter de nombreuses rencontres artistiques marquantes.
Elle est directrice et curatrice de la galerie IMMIX (Paris X), émanation du Centre culturel Jemmapes – Ville de Paris.
Depuis une dizaine d'années, elle interroge le rapport au corps à travers des mises en scène et des mises en fictions, souvent en interaction avec la nature. Son jardin en région parisienne est son lieu de création privilégié, un véritable studio à ciel ouvert, où elle conçoit principalement des photographies en noir et blanc.

  • EXPOSITIONS PERSONNELLES 2025
    Musée de la Halle Saint Pierre, Paris
    Le jardin aux sentiers qui bifurquent”, du 15 janv. au 15 mars 2025,.
    Forum Cultural de Neves (Portugal) du 10 août au 30 septembre 2025.
    Maison des Arts de Brunoy du 15 novembre au 20 décembre 2025.
    Centre Culturel Casa Régis à Biella (Italie) du 5 octobre 2025 au 28 février 2026.

LE LIVRE, Le jardin aux sentiers qui bifurquent, publié aux éditions Carnet-Livres, retrace le parcours de l’artiste de 2016 à 2025. Parution mai 2025.
Il est disponible à la librairie de la Halle Saint Pierre,

  • EXPOSITIONS COLLECTIVES 2025
    Carnets Libres. Quand les artistes sortent des livres
    . Commissariat de Daniel Besace, éditeur de Carnet-Livres. Halle Saint Pierre, Paris XVIII, du 19 mars – 19 mai 2025.
    L’Éternité et un jour. Commissariat de laurent Quénéhen. Galerie 24B, rue Saint Roch, Paris I
    Du 16 au 27 mai 2025
    Corps-végétal. Commissariat de Pauline Lisowski. Galerie Immix, Paris, X du 23 mai au 4 juillet 2025
    SALO XIII, Commissariat de Laurent Quénéhén, critique d’art. Ecole d’art Prép’Art, Paris XX.
    du 18 au 22 Juin 2025.
    Vulnérabilités. Commissariat de David Cohen, professeur de Hôpital de la Salpétrière, Chapelle Saint-Louis, Paris 7, à partir du 24 juin 2025.

  • EXTRAITS DE TEXTES 2025

Roger Pierre TURINE critique d’art, La Libre Belgique. Arts Libres, Bruxelles.
La première chose qui me vient à l'esprit en regardant les photos d’Olga Caldas, c'est la magnifique lumière qui en émerge. Cela rayonne et emporte tout dans l'allégresse d'une métamorphose, de métamorphoses, rayonnantes. La vie de ses fleurs subjugue.

ACCUEILLIR L’INVISIBLE
Marc DUVILLIER, historien de l’art. Paris
Le thème du temps et de la métamorphose sont centraux.
Chaque cliché traduit l’impression que quelque chose échappe au regardeur, qu’il ne possède pas toutes les clés de lecture de l’image, que quelque chose s’efface et disparaît au moment où l’image s’imprime fugacement sur la rétine.
Les photographies d’Olga Caldas produisent le sentiment d’une douce panique. Dans l’espace de son regard tout peut survenir. C’est à une sorte de danse que se livre côte à côte le visible et l’invisible convoqués par sa présence.
Les compositions proliférantes d’Olga Caldas, témoignent d’innombrables récits possibles. Chaque élément contient une histoire : chaque feuille, fleur, pierre, corps, ombre et lumière se racontent et attendent d’être animés par le regardeur.
Certaines de ces photographies provoquent une forme d’hypnose ou d’éblouissement : bains de lumière ! Une immersion dont le regardeur, passager ébloui, sort transformé. (…)

FLEURS EN VOYAGE
Martine LECOQ, écrivaine et critique d’art. Paris
Si les images montrées ici recèlent un message, c’est moins celui d’une fable écologique banale qui incite chacun de nous à devenir l’ami conscient de son environnement, qu’une invitation subconsciente. Invitation à ne pas demeurer un calice fermé, à ne pas garder pour soi son propre parfum.
De cette façon, Olga Caldas sert la nature autant que n’importe lequel de ses défenseurs les plus ardents. Car, au bout de sa démarche, elle ne fait plus de différence entre la nature et elle. Elle passe tout entière dans ce qu’elle photographie ; elle n’observe plus, elle devient ce qu’elle voit.

LA BEAUTÉ SAUVERA LE MONDE
Laurent QUÉNÉHÉN, critique d’art et commissaire d’expositions. Paris
Exposer la beauté du monde, la douceur des corps n’est pas anodin, c’est un acte engagé qui s’oppose à la négation de la vie. (…)
La voie choisie par Olga Caldas est celle de la beauté du monde et de l’humanité, c’est un choix esthétique et politique. (…

LE JARDIN AUX SENTIERS QUI BIFURQUENT
Jean-Pierre KLEIN, psychiatre et écrivain. Paris
Non, nous n’arrivons pas à seulement regarder les fleurs photographiées par Olga Caldas,
ce sont ses fleurs qui nous regardent. (…)
C’est l’origine universelle du monde, l’origine charnelle, l’origine végétale, la joie originelle,  
Ce sont toutes les chaleurs que contient le nom même de Caldas. (…)

EROS
Pascal HECKER, artiste et écrivain. Paris,
Chez Olga Caldas, l’érotisme omniprésent n’est jamais ostentatoire, il est vulnérable, soumis à des métamorphoses, il se cache, dans une cérémonie rituelle d’un bain japonais, dans la corolle d’une fleur, dans un “Rolleiflex” négligemment posé à l’emplacement du sexe et qui devient un œil ouvert sur le monde.

  • EXPOSITIONS PASSÉES

Elle a réalisé près d'une cinquantaine d'expositions en France et à l'étranger :
États-Unis, Suisse, Belgique, Portugal, Italie et a participé à plusieurs salons d'art : Art Fair au Carreau du Temple à Paris, Art Fair à Bruxelles, Art Market à San Francisco (USA), Fotofever au Carrousel du Louvre, Art Capital au Grand Palais (Paris), le Festival Européen de la Photo de Nu à Arles (Chapelle Saint-Anne), Frame Basel, Miami et Paris, les Rencontres Photographiques de Paris 10e, Salo, Paris 11e, Surrealism à Coimbra, Musée PO.RO.S. à Condeixa-a- Nova, Portugal.
Elle expose régulièrement dans des galeries parisiennes (galerie 55Bellechasse, Paris VII, galerie Rachel Hardouin, Paris X, galerie IMMIX, Paris 10), participe à des salons d'art et à des résidences d'artistes (France, Italie, Portugal).
Son travail a été largement documenté, donnant lieu à plusieurs publications et à de nombreux articles de presse.

  • EXTRAITS TEXTES

Martine Lecoq, critique d’art. Paris
Depuis une quinzaine d’années, elle travaille sur la mise en scène du corps, et aussi sur sa mise en fiction.  Que ce soit dans “Daydreams” où elle donne cours à une autobiographie rêvée, ou dans “Et le corps se délie” (qu’on peut entendre : “Et le corps ce délit”), elle transcrit son expérience de l’intime au plus près de la chair, celle de l’autre ou la sienne propre. (…)
L’artiste fait à dessein flotter les périodes, les âges, et même elle les inverse, comme une enfance qui surgirait de la maturité même, en quête de ses premiers jeux. A la fois en toute nudité et en toute innocence. (…)
Poétique, l’oeuvre photographique d’Olga Caldas ne s’explique pas. Si elle fait réfléchir, ce n’est pas comme on l’imagine, mais plutôt comme un miroir réfléchit. Elle suscite du fond de nous-mêmes un face-à-face imprévu.(…)

 
Roger-Pierre Turine, critique d’art, Arts libre, Bruxelles
Cadrages inusités, poses évocatrices mais dans la délicatesse des formes et des lignes. Le noir et le blanc dominant, corps sans tabou, sont hymnes à la sensualité, à la grâce, au bonheur d’être.
Avec ses raccourcis évocateurs, ses flous rythmés, ses jeux d’ombre et lumière, son art d’enfanter la vie sur des accords inattendus : un été rayonnant a laissé de belles traces dans les clichés d’une artiste qui laisse par-dessus tout parler son bel imaginaire empli d’imprévus.
En toute discrétion, Olga Caldas effeuille les corps avec l’enchantement de prises de vue qui sont aussi de la poésie imagée.
 

Patrick Le Fur, critique d’art, Artension magazine
Loin de celles qualifiées d’érotiques, loin de la vulgarité et de la banalité, les photos d’Olga Caldas sont ode à la féminité, hommage à la photographie - surréaliste entre autres - culte voué à la « beauté convulsive » qui ici s’apaise.

Elora Weil-Engerer, Manifesto XXI
Olga Caldas souligne quelque chose d’essentiel en photographie : ce qui est caché se voit mieux, ou plus intensément. En effet, les personnages d’Olga Caldas ne nous regardent pas, mais ils nous voient, même de dos, même s’ils ont le visage dissimulé.(…)

Les figures d’Olga Caldas errent dans des lieux familiers et étrangement inquiétants. (…) la sensation est bien celle d’assister à une scène singulière, un rituel moderne et quotidien à la fois. (…)


ABOUT 

For ten years, Olga Caldas works on the staging of the body but also on the way to put it in fiction. Whether it be in « Daydreams » where she gives free rein to a dreamed autobiography, or in « Et le corps se délie » (« And the body frees itself »), she transcribes her experience of the intimate as closely as possible to the flesh, the one of other person, or her own.
No pornography in her work but there is no repression of the erotic processus either, through which the man and the woman, separately but implicitly closed, measure their presence to the world, serious about man, joyful with woman.
The artist makes, with purpose, floating periods and ages but also she reverses them as a childhood which would come from a maturity looking for its first games. 
In the same time in all nudity and innocence.
Feminine and masculine do not stay calmly in the usual related categories. Man can let himself go to his desire of passivity without any reproach. 
Olga Caldas insists, about her male nude pictures, on the fact they are made by a woman. She highlights the rarity of this kind of exercice. As she wanted to fill a gap and invest herself as a pioneer, whitout any militancy. ! However, maybe she is uniting with a latent expectation from women : that man feels agree to finally give in to, even sing his wound, which is the first step to reconciliation with oneself.

Poetic, the photographic work of Olga Caldas, can’t be explained. If it makes us think, it is not as we can imagine, but rather as a reflected mirror. She arouses an unexpected face to face coming from deep down within ourselves. 
- Martine Lecoq, art critic. Paris