"VULNÉRABLES", GRANDE CHAPELLE SAINT-LOUIS, PARIS XIII

Exposition collective - Grande Chapelle Saint-Louis Pitié Salpêtrière - Paris XIII
du 24 juin au 21 septembre 2025
VERNISSAGE le 24 juin à partir de 18h.

Je suis très heureuse de participer à cette exposition magnifique sur la vulnérabilité, dans cette chapelle d’une grande beauté, au sein d’un hôpital qui, aujourd’hui encore, accueille la fragilité humaine sous toutes ses formes.

L’exposition Vulnérables, organisée par le Professeur David Cohen, investira la grande chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière du 24 juin au 21 septembre 2025.

À la croisée de la médecine, de l’histoire de l’art et de la création plastique contemporaine, Vulnérables propose un dialogue entre l’architecture majestueuse de la chapelle, joyau du XVIIᵉ siècle, et des œuvres contemporaines explorant diverses formes de vulnérabilité – mentale, physique, sociale – à travers des médiums variés : peinture, photographie, vidéo, sculpture, installations interactives.

L’art nous invite à penser, voir, entendre cette fragilité.

LES ARTISTES
Samuel Bianchini, Olga Caldas, David Cohen, Léah Cohen, Camille Courier, Jean Dubuffet, François-Joseph Lapointe, Liz Magic Laser, Eric Minh Cuong Castaing, Dan Miller, Manuela Morgaine, André Robillard, Francine Saillant, Shinichi Sawada, Jacques Soisson, Brice Thévenot, Miroslav Tichý, Anne-Sophie Turion, Gabriele Trovatore, Laure Vasconi.

J’y présente une sélection de ma série « Corps Mémoires », réalisée avec OKA, la complicité de dix participants et le soutien de la galeriste Rachel Hardouin.

Plus d’informations sur Corps-Mémoires : https://olgacaldas.me/#/corps-mmoires-memo/

EXPOSITION AU MUSÉE DE LA HALLE SAINT PIERRE - PARIS

Le Jardin aux sentiers qui bifurquent d’Olga Caldas

Du 15 janvier au 16 mars 2025
Vernissage samedi le 18 janvier

LES OEUVRES

LE VERNISSAGE

CORPS-VÉGÉTAL

EXPOSITION DU 23 MAI AU 4 JUILLET 2025
Un commissariat de la critique d'art Pauline Lisowski

Avec les artistes : Katia Bourdarel, Olga Caldas, Marie Denis, Frédérique Hervet, Pauline Lisowski et Wiktoria.

Au jardin, faisons corps avec le végétal, une expérience de reliance et de bienveillance. Les œuvres des artistes transmettent ces instants poétiques, ces moments d’attachement avec les plantes, vers une prise de conscience de notre interdépendance avec les autres vivants. Celles-ci révèlent des gestes d’attention, de doux contacts avec les plantes, des jeux de cache- cache où fusionner avec la nature. Dans cette exposition, l’émerveillement et l’enchantement au quotidien répondent aussi à l’urgence de ralentir et d’apprécier les relations fécondes entre corps humain et corps végétal.

- Pauline Lisowski

Dans son jardin, lieu de l’intimité, prolongement de la maison, espace où elle s’enfuit dans un monde intérieur, Olga Caldas, prend le temps de restaurer une joie de l’enfance. Ses photographies entremêlent corps et nature et suggèrent ce temps pris à explorer, à jouer avec ce qui l’entoure, à inventer un dialogue imprévu. Dans sa série "L’éphémère", le corps nu habillé d’un léger voile semble se métamorphoser en chrysalide, en végétal, en une fée, une apparition parmi la végétation.

- Pauline Lisowski

LES OEUVRES

Corps-végétal, une éclosion sensible
À l’IMMIX galerie, l’exposition Corps-végétal nous invite à faire corps avec le jardin. Sous le commissariat de Pauline Lisowski, six artistes cultivent un lien intime et poétique avec le vivant.
Leurs œuvres font éclore une attention, un soin, un toucher, une écoute organique.
Ici, le jardin n’est pas décor : il est mémoire, peau, refuge, source d’enchantement.
Katia Bourdarel murmure avec ses plantes, ses bronzes nous regardent comme des feuilles éveillées. Olga Caldas se glisse nue dans la lumière, fée végétale, corps-feuille, chrysalide libre. Pauline Lisowski capte la tendresse d’un geste hérité, d’une ombre de plante sur sa main qui se fait caresse. Frédérique Hervet compose des cyanotypes enracinés, entre ciel et sol, et nous voilà happés par eux.
Wiktoria imprime la trace du vivant sur la peau, comme un pacte silencieux.
Marie Denis ouvre un rêve hypnotique, Claude Cahun nous prenant par la main  jusqu’au vertige.Toutes incarnent une reliance puissante entre le corps et la nature.
Ici, ralentir devient acte politique, poétique, sensuel.
Faire corps-végétal, c’est se souvenir que nous sommes aussi matière tendre et muable. Et peut-être, au détour d’un feuillage, se retrouver, infiniment.

  • Marie Denis


Les fées du jardin

Dans la continuité de leurs gestes, Pauline Lisowski, artiste jardinière, et Olga Caldas, artiste visuelle, hument les parfums des plantes, jouent à cache-cache dans les herbes folles, retrouvent l’insouciance de l’enfance. Elles parlent aux fleurs, les écoutent, leur chuchotent à l’oreille… À l’image d’Alice au pays des merveilles, elles se laissent emporter par ces rencontres poétiques, l’âme légère, l’imaginaire en éveil.

En parfaite harmonie avec les roses, pivoines, clématites, fuchsias et passiflores de ce jardin enchanteur — Terres de Jemmapes, créé par Gunnel Renoir, magicienne des lieux au CRL10 — un lien subtil s’établit entre elles et ces créatures végétales. Leurs mains effleurent tiges, feuilles et pétales. Peu à peu, une métamorphose s’opère : elles deviennent fées du jardin, recueillant avec délicatesse le secret de leur grâce.

De leur complicité avec les plantes est née cette installation photographique, en prolongement de l’exposition Corps-Végétal, à découvrir à l’ImmixGalerie – CRL10, du 22 mai au 4 juillet 2025.

Pauline Lisowski, artiste jardinière
Olga Caldas, artiste visuelle
Paris, le 22 mai 2025


SALO XIII

du 18 au 22 juin 2025
École d’art Prép’Art - Paris XX

Communiqué de presse
Il est intéressant de voir la genèse de ces salons érotiques qui furent créés par hasard. Le tout premier salon était une plaisanterie.
Nous avions ouvert un espace d’expositions à Romainville en 2007, du temps où l’art contemporain n’avait pas encore pris ses marques dans cette ville, loin de là. C’était une salaison, d’où le nom de l’association, que nous avons administré à trois photographes : Aurel Tincelin, Aurélie Veyron et moi-même. Nous nous donnions mutuellement des cartes blanches afin de laisser libre cours aux intérêts de chacun. Les jeunes du lycée professionnel, qui se situait en face des salaisons, l’appelaient : « la maison du cochon » car un cochon dessiné trônait en façade. En huit années d’exploitation du lieu, nous avons réalisé une cinquantaine d’expositions et lors d’une de mes cartes blanches, j’ai décidé d’organiser un salon « cochon », un salon du dessin érotique. C’était une blague un peu potache car les salons n’étaient pas très en vogue et l’érotisme parfaitement désuet.
Néanmoins, le salon a plutôt bien fonctionné dès le début, ce qui m’a donné l’envie de le rééditer chaque année sous la forme d’un appel à candidatures sans cv.
Avec l’évolution des mœurs, le respect nouveau des personnes trans, inter et non-binaires, le mouvement #Metoo, le salon salo (qui signifie aussi en ukrainien le gras du cochon) a pris de nouvelles tournures avec moins de candidatures pornographiques. Ce sont des atmosphères intimes et personnelles qui sont aujourd’hui proposées, des fantasmagories érotiques et colorées. Il faut espérer que la mise en exergue de corps de femmes, d’enfants
et d’hommes anonymes et sans droit va se raréfier. De fait, une grande partie des artistes qui expose dans ce salon exercent une reprise en main, en œuvres plutôt, d’un érotisme qui a été détruit ou qui leur a été volé, cela se perçoit parfois dans les pièces exposées. Les artistes travaillent sur les ombres de la société, sur le non-dit, sur ce qui a été perdu et ce qui manque à la vie, c’est une puissance de réparation et de reconstruction par l’art, d’où la nécessité de ce salon.
Laurent Quénéhen, commissaire de Salo XIII

Fórum Cultural das Neves - Viana do Castelo, Portugal

Exposição “Encontros Fotográficos das Neves”
LE JARDIN AUX SENTIERS QUI BIFURQUENT
9 août - 31 septembre 2026

MAISON DES ARTS

MAISON DES ARTS - CHATEAU DE BRUNOY
DU 15 NOVEMBRE AU 20 DÉCEMBRE 2025
51, RUE DU RÉVEILLON, BRUNOY

L'ÉTERNITÉ ET UN JOUR

GALERIE 24B
24 bis, rue Saint Roch - Paris I
du 17 au 27 avril 2025
Vernissage le mercredi 16 avril

Le Jardin des vanités

L’éternité et Un Jour
Ce sont toujours les autres qui meurent. De la mort, on ne connait rien car personne n’est revenu pour en parler, enfin pas encore. Néanmoins, c’est le salon qui a reçu le plus de candidatures, ce qui est assez révélateur des préoccupations actuelles. Les artistes de ce salon ont la capacité d’imaginer ce qui n’est pas, ce que Rimbaud appelait voyant. Ils voient sur le même plan le passé, le présent et l’avenir, ce qui ne les situe pas au-dessus des autres gens, mais juste à côté. Ils ne sont pas dans le calcul scientifique, ni dans l’analyse logique ou les statistiques, ils sont dans la sensation et plus ils avancent, plus ils tentent d’aiguiser leurs fonctions sensibles pour mieux saisir le monde et en rendre compte. Ils fonctionnent un peu à l’opposé de ceux qui s’endurcissent pour résister, ils se fragilisent volontairement et se laissent imprégner de l’âme des bêtes et de la pensée des humains, ou l’inverse. Ce n’est pas un voyage dans l’après-vie qui est proposé dans ce salon, mais une plongée dans ce qui est au- delà du visible car la mort est l’autre face de la vie, elle est là.
Laurent Quénéhen

*L'Éternité et Un Jour (Μια αιωνιότητα και μια μέρα) est un film de Theo Angelopoulos

CARNETS LIBRES A LA HALLE SAINT PIERRE

CARNETS LIBRES
Quand les artistes sortent des livres

Exposition collective 19 mars – 19 mai 2025


À la galerie de la Halle Saint Pierre, les éditions Carnets-Livres
présentent 11 artistes :
Daniel Besace Riou, peintre, écrivain, poète
Mederic Bottin, graveur et peintre
Olga Caldas, photographe
France Dumas, graveuse et illustratrice
Sylvie Forestier, écrivaine, peintre
Pascal Hecker, collagiste et écrivain
Patrick Navaï, peintre, écrivain, poète
Eric Nivault, peintre
Lionel Rigault, peintre et écrivain
Sabine Stellitano, peintre
Garance Tardy, tisseuse de rêves

Le mot de Daniel Besace Riou (éditeur) :
« Carnets-Livres est une maison d’édition créée en 2005, dont le but est de publier des ouvrages conçus de manière artisanale.
Chaque titre est édité à 300 ou 400 exemplaires, numérotés, conçus au fil du temps, à la demande des libraires et surtout des artistes.
Imprimés par nos soins, ils sont reliés et protégés dans une reliure coffret recouverte d’un tissu, la plupart du temps d’origine africaine, mais aussi asiatiques. D’autres sont fabriqués avec des papiers précieux imprimés ou décorés la main..
Il nous faut une heure de travail pour réaliser un livre. Nous fabriquons en moyenne 1000 exemplaires par an. Nous n’avons pas de stock et aucun livre n’est envoyé au pilon. Depuis sa création Carnets-Livres a fabriqué, et donc diffusé, plus de 20 000 livres.
Le choix de la lenteur et de la rareté ne sont pas une opposition à notre époque, puisque nous utilisons l’informatique pour la mise en page et l’impression… C’est simplement un temps de patience et de réflexion, différent, lié au désir de faire un bel objet, conçu manuellement, de manière imparfaite, échangé de main à main, pour le plaisir des yeux.
Durant cette exposition chaque livre exposé sur un lutrin fixé au mur du café, sera accompagné des œuvres de son auteur. »

SALO XII

SALON D’ART CONTEMPORAIN
6 AU 9 JUIN 2024
VERNISSAGE LE 5 JUIN DE 18H À 22H
PRÉP’ART - 111 BIS, BOULEVARD DE MÉNILMONTANT - PARIS 11E
COMMISSAIRE : LAURENT QUÉNÉHEN

Très heureuse d'avoir été sélectionnée par Laurent Quénéhene, commissaire et critique d'art , pour le salon SALO XII, avec une sélection de ma nouvelle série "Bath Ritual in Hakone" réalisée lors de mon séjour au Japon en avril 2024.

Avec : Céline Achour, Isabel Aguera, Isabelle Audouard, Katrin Backes, Adriana Balazova, Mariana Bankova, Anthony Barlouis, Sarah Barthe, Maïc Baxane, Tamina Beausoleil & Fanny Gosse & Camille Moravia, Nathalie Bibougou, Jérémy Bindi, Ana Bloom, Louise Brodsky, Maud Caeiro,  
Olga Caldas, Nancy Caramello Cyneye, Vincent Carlier, Marcos Carrasquer, John Carrid, Jacques Cauda, Emilie Chaix, David Cheve, Philippe Chung, Maria Clark, Sophie Colon, Marie-Laure Colrat, Adrien Conrad, Clara Crespin, Sébastien Crosnier, Dana Danger, Ayako David Kawauchi, Harold Denneulin, Lorenza Diotallevi, Laure Djourado, Alain Duchesne, Julie Ducray, Lluís Estopiñan, Céline Excoffon, Marion Expert, Dominique Forest, Iris Gallaroti, Aurélie Galois, Justine Gasquet, Sandra Ghosn, Mélanie Gentil, Coralie Grandjean, Julien Griffaud, Guacolda, Larisa Hancu, Jean-Michel Hannecart, Ewa Held, Ekaterina Igorevna, Tata Jacqueline, Sarah Jacquin, Cécilia Jauniau, Michaël Jourdet, Chloé Julien, Corinne Jullien, Katia Kameneva, Hana Kanehisa, Laurie Karp, Lucie Kerouedan, Rachel Krief, Ines Kubler, Jessica Lajard, Edith Landau, Vanina Langer, Romain Larbre, Margaux Laurens-Neel, Cendres Lavy, Sébastien Layral D’Alessandro, Isabelle Lebeau, Sophie Lecomte, Frédéric Léglise, Emilien Leroy, Quentin Liu, Annie Lunardi, Jérémy Magniez, Miguel Marajo, Sandra Martagex, Samuel Martin, Brigitte Masquelier, Akona Matyla, Melanie May Harper, Aurore Maisondieu, Hélène Milakis, Danaé Monseigny, Tristan Mory, Marie-Christine Mozas, Rosalie Oakman, Ola Odzioba, Tünde Ökrös, Violaine Oud, Nassera Ouhrani, Muriel Patarroni, Jean-Philippe Paumier, Jean-Baptiste Perrot, Joël Person, Marine Pierrot Detry, Pascal Pillard, Eleonore Pironneau, Pascal Pistacio, Marianne Pradier, Vincent Puren, Jeanne Rimbert, Marie Cerise Risacher Vlasov, Stella Rinke, Hyacinthe Le Rolland, Auréline Roy, Sailev, Elizabeth Saint-Jalmes, Aidan Salakhova, Clotilde Salmon, Alice Sfintesco, Emma Sinani, Marianne Smolska, Pierre Soria, Vanda Spengler, Magali Suire, Frédéric Taddeï Ange, Julia Tsapurak, Yves Tenret, Anne-Claire Thevenot, Nils Thornander, Juliette Trevidic, Margarita Tukish, Céline Turlotte, Gaëlle Tremblay, Juliette Trevidic, Benjamin Vanbremeersch, Pierre Van Hove, Isabelle Vernier, Anne-Sophie Viallon, Michel Vicario, Amélie Vidgrain, Doina Vieru, Charlie Wellecam, Catherine Wolf, Esther Wuhrlin, Sophie Yin, Yxes, Corrado Zeni, Wenjue Zhang, Jola Zauscinska.

Dans l'intime de l'atelier

Exposition collective Christmas Time.

Amanda Rougier - Mélanie Elbaz - Xavier Devaud - Hélène Barrier - Olga Caldas Soazic De Didier Rochut - Sophie Lormeau - monica biancardi - Pascale Gayraud - Alexandra Yonnet

Les productions des artistes sous le regard de Rachel Hardouin un ensemble intime à découvrir et à partager. .. et si vous offriez de l'art ?

A la Galerie Rachel Hardouin, vernissage MARDI 12 décembre 17H - 21H
EXPOSITION DU 13 AU 24 DÉCEMBRE 2023

en présence des artistes, chaque jour de 14H à 19H et sur rendez-vous

GALERIE RACHEL HARDOUIN
15, rue Martel - Paris X

CORPS MÉMOIRES

Exposition du 19 octobre au 30 décembre Z023

A IMMIX galerie, Paris 10

EXPOSITION MEMOIRES VIVES - CORPS MÉMOIRES

Du 20 octobre au 16 décembre 2023 - PROLONGATION jusqu’au 29 décembre 2023
Vernissage le 19 octobre à partir de 19h30

Mikelle Standbridge (Italie/USA) - Fabiola Ubani (Grande Canarie/Espagne) - Olga Caldas — OKA (France)
Curatrice Olga Caldas

Galeire IMMIX, 116, quai de Jemmapes _ Paris 75018

Mémoires Vives


Cette exposition Intitulée Mémoires Vives a pour objet la mémoire dans sa relation étroite à la photographie, moyen privilégié permettant de convoquer, de ranimer, de sauver nos souvenirs de l ’oubli. Les quatre artistes présentés ici - Olga Caldas et OKA, Mikelle Standbridge, Fabiola Ubani - en questionnent divers aspects à travers des propositions personnelles très différentes et cependant complémentaires.
Hommage et commémoration pour Olga Caldas et OKA ; madeleine de Proust pour Mikelle Standbridge, métaphore de l’oubli pour Fabiola Ubani. La mémoire étant pour chacun d’eux l’objet d’une réinterprétation, d’une re-création de l’événement passé, par une ré-activation de la photo souvenir brute grâce au jeu corporel, aux procédés alternatifs ou à la scénographie.

La série photographique « Corps mémoires » d’Olga Caldas et OKA aborde la mémoire collective, historique. Les auteurs entendent rendre hommage aux victimes des crimes nazis d’une façon inédite, renouvelée, en inscrivant leurs noms sur des corps de femmes et d’hommes conceptualisés comme des stèles vivantes. La scénographie imaginée pourl’exposition composée de photographies grand format suspendues, d’interviews vidéo des personnes photographiées et d’une installation mémorielle, se veut immersive pour une implication forte de chacun.

La proposition de Mikelle Standbridge porte, elle, sur la mémoire individuelle. Intitulée Shoebox Stories (Eclipse of Family Histories and Surrogate Memory Tropes) *, elle est inspirée des boîtes à chaussures dans lesquelles on range habituellement des photographies de famille. Le visiteur est invité à manipuler ces créations hybrides mêlant des détails, des objets photographiques, des textes, des textures, aptes à réactiver des souvenirs, convoquer des images, des émotions oubliées à l’instar de la « madeleine » de Proust.

*(Éclipse des histoires familiales et tropes de mémoire de substitution)

Avec « Fading Memories », Fabiola Ubani évoque, à son tour, une mémoire intime, autobiographique. Elle met en images la lente lutte contre l’oubli et l’effacement de la mémoire due à la maladie. L’artiste a construit une narration à partir de photographies- souvenirs de son enfance la mettant en scène avec sa mère, aujourd’hui atteinte de la maladie d’Alzheimer. L’utilisation de procédés photographiques anciens, comme l’anthotype, révèle une image qui tend à disparaître au contact de la lumière, ou bien la gravure qui imprime une image comme on grave des souvenirs. De belles métaphores de la mémoire !

Ainsi, la mémoire plurielle est au centre de ces propositions comme elle est au centre de nos vies. Sans elle il y a perte des repères, déclin, néant. D’où l’importance de garder une mémoire vivante capable de s’ancrer dans le présent, de se projeter dans le passé et dans l’avenir et ainsi de nous permettre d’habiter pleinement le monde.

En filigrane, il est question infailliblement de la fragilité de cette mémoire et son corolaire

l’oubli. Les quatre artistes proposent, chacun à sa manière, des moyens originaux de la stimuler, de la nourrir, d’en prendre soin. Leurs œuvres donnent une forme visible à la mémoire et offrent au visiteur une nouvelle façon de faire émerger des souvenirs enfouis.

VERNISSAGE MEMOIRES VIVES - CORPS MÉMOIRES

Le 19 OCTOBRE, à l’IMMIX GALERIE- PARIS 10

LE CORPS, UNE MAISON HANTÉE ?

A l'occasion de l'exposition "Corps Mémoires" d'Olga Caldas & OKA, à l'Immix galerie, le philosophe Jean-Jacques SARFATI abordera le corps comme lieu abritant des mémoires et de fantômes : LE CORPS, UNE MAISON HANTÉE ?
Il invitera à des questionnements et des questions où chacun pourra apporter sa pierre à l'édifice par sa reflexion, son expérience propre :

MEMOIRES VIVES - in LES RENCONTRES PHOTOGRAPHIQUES DE PARIS 10

Photographies Olga Caldas

Bonjour Olga,
J'ai été voir ton exposition qui m'a beaucoup bouleversé. Tes photos ont une force peu commune et questionnent l' inhumanité.
C'est donner au corps la lecture de l'Histoire des camps de la mort... La peau mémoire des crimes...
J'y pense d'autant plus que l'actualité effroyable de ces dernières semaines ravive les dangers que fait courir l'antisémitisme en Europe et dans le monde.


Patrick Navaï

SALO HORS LES MURS

20 juin au 1er Juillet 2023
Galerie Rachel Hardouin - Paris 10

CHRISTMAS TIME

du 09 au 31 décembre 2022
Galerie Rachel Hardouin, Paris 10

ENTRE LES PLIS le Temps

Exposition du 9 au 17 juin 2022
A l’Espace CO2 - Place de la République, 75011 Paris

Exposition ENTRE LES PLIS LE TEMPS II - Septembre - novembre 2022 (reportée, date à venir)
Galerie Des Jours De Lune + Eglise des Trinitaires, Metz

Exposition ENTRE LES PLIS LE TEMPS II - reportée, date à venir
Galerie Des Jours De Lune + Eglise des Trinitaires, Metz

 

ATTACHE-MOI

galerie Rachel Hardouin , 12 juillet - 15 septembre 2022

Performances Olga Caldas

Célébration - performance "ATTACHEMENT"

Marie Morel - Olga Caldas - Jacques Burtin

Galerie Rachel Hardouin

le 17 novembre 2021