Dans son jardin, espace intime, atelier en plein air, Olga Caldas retrouve le plaisir de se fondre parmi la végétation gardée à l’état presque sauvage ainsi que celui de se souvenir de moments passés dans d’autres lieux où ressentir l’énergie des plantes.
Ce lieu, œuvre de la nature et de l’artiste constitue un espace de jeu pour ses créations artistiques.
« Entre passé et avenir, le jardin reste suspendu : ce présent doux et lent, presque éternel, ce temps autre. » [1]
Les photographies d’Olga Caldas racontent le passage des saisons, le renouveau, l’attente vers la contemplation de nouvelles floraisons.
La mise en scène est la première étape de son travail photographique. Au fil des transformations du jardin, des objets, un lit en fer forgé et des végétaux deviennent les éléments d’un décor. L’artiste dialogue avec les plantes, dont elle prend soin et qu’elle laisse se développer librement.
Ces espèces à la fois cultivées et sauvages enveloppent le corps d’Olga Caldas dans sa série de photographies intitulée L’éphémère.
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