REVUE TK-21

LE JARDIN COMME LIEU DE RÊVERIE

LE MONDE MERVEILLEUX D’OLGA CALDAS

Olga Caldas et Pauline Lisowsk



Dans son jardin, espace intime, atelier en plein air, Olga Caldas retrouve le plaisir de se fondre parmi la végétation gardée à l’état presque sauvage ainsi que celui de se souvenir de moments passés dans d’autres lieux où ressentir l’énergie des plantes.

Ce lieu, œuvre de la nature et de l’artiste constitue un espace de jeu pour ses créations artistiques.

« Entre passé et avenir, le jardin reste suspendu : ce présent doux et lent, presque éternel, ce temps autre. » [1]

Les photographies d’Olga Caldas racontent le passage des saisons, le renouveau, l’attente vers la contemplation de nouvelles floraisons.

La mise en scène est la première étape de son travail photographique. Au fil des transformations du jardin, des objets, un lit en fer forgé et des végétaux deviennent les éléments d’un décor. L’artiste dialogue avec les plantes, dont elle prend soin et qu’elle laisse se développer librement.

Ces espèces à la fois cultivées et sauvages enveloppent le corps d’Olga Caldas dans sa série de photographies intitulée L’éphémère.

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La LIBRE BELGIQUE

ARTS LIBRE - supplément culture du week-end - 24 novembre 2021

Article de Roger-Pierre Turine

Revue TK

« Sarah Jalabert (quatrains) et Olga Caldas (photographies) préparent un ouvrage où se mêlent
de manière inspirée images et texte.

OÙ EST LA ROSE / LÀ EST L'AILLEURS / L'AIR SE REPOSE / COURANT PORTEUR

C'est dans un voyage fait des tremblements de la chair, des reflets insaisissables,
des instants saisis au moment où ils tentent de chavirer dans l'éternité qu'elles
nous entrainent.
C'est aussi à nous retenir au bord de ce basculement qu'elles œuvrent. »

- Martial Verdier, Revue TK-21, n°118, mai 2021

REVUE TK-21

Source: https://www.tk-21.com/TK-21-LaRevue-no118?...

ARLES

ARLES NUE

Un Festival de photos de nu à Arles, dix neuf fois!

ENVRAK,

Article de Jean Barak

http://www.envrak.fr/arts/arles-nue/

Art'n Mag

Interview par Elora Weill-Engerer
novembre/décembre 2018

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ARTS LIBRE

Article de Roger-Pierre Turine, oct 2018

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Revue PERSONA N°5 // Printemps 2018

Entretien avec Frédéric Lemaître autour de ma série "Daydreams" dans la revue PERSONA N°5 // Printemps 2018

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Disponible à la librairie du Centre Georges Pompidou, Paris

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Lancement du n°5 de la revue PERSONA au Bar à Bulles le 12 juillet 2018

Olga Caldas Ne Se Cache Pas : Découverte D’une Photographe Qui A L’œil

Olga Caldas Ne Se Cache Pas : Découverte D’une Photographe Qui A L’œil

° MANIFESTO XXI _ Elora Weill-Engerer

©Olga Caldas - Le Lac

©Olga Caldas - Le Lac

Olga Caldas souligne quelque chose d’essentiel en photographie : ce qui est caché se voit mieux, ou plus intensément. Les espaces ont beau se distendre, depuis le lac mythique jusqu’à l’intimité quasi-perverse de la salle de bain, le topos reste le même. Découverte d’une photographe pleine de ressources.

©Olga Caldas – Le Lac, Performing white and black

©Olga Caldas – Le Lac, Performing white and black

Cette libido sentiendi qui habite Olga Caldas se traduit par une curiosité pressante, une nécessité herméneutique : lever le voile de Popée, vite. C’est que le caché fascine, d’autant plus que celui qui est caché semble prendre plaisir à être vu. Les séries de photographies deviennent des sortes de jeux, où les règles s’établissent entre vus et voyeurs, acteurs et spectateurs.

©Olga Caldas – Le Lac, Wedding black and white

©Olga Caldas – Le Lac, Wedding black and white

On pense alors à cette pulsion scopique décrite par Racine : « Madame, en le voyant, songez que je vous vois » (Néron à Junie). En effet, les personnages d’Olga Caldas ne nous regardent pas, mais ils nous voient, même de dos, même s’ils ont le visage dissimulé. On ne peut donc plus ignorer que nous sommes regardés-regardant et c’est tout le génie de ces photographies.

©Olga Caldas – À fleur de peau #jardin

©Olga Caldas – À fleur de peau #jardin

Mi-fantômes, mi-êtres mythologiques, les figures d’Olga Caldas errent dans des lieux familiers et étrangement inquiétants. Depuis la demeure gothique jusqu’au jardin en passant par la soirée parisienne, la sensation est bien celle d’assister à une scène singulière, un rituel moderne et quotidien à la fois.

©Olga Caldas – À corps perdu

©Olga Caldas – À corps perdu

Avec l’exposition « Boudoir », Olga Caldas propose d’investir une galerie comme un petit salon aux réputations sulfureuses. Le boudoir, c’est ce lieu d’où émane la chaleur moelleuse et intime d’un intérieur douillet et sert en même temps d’écrin à tous les interdits. Si le marquis de Sade a contribué à développer la renommée de cette pièce propice aux causeries privées et actes scandaleux, il en a également dégagé toute la philosophie. « Boudoir » vient de « bouder » qui signifie mettre à l’écart. Éloignée de ce lieu réservé aux femmes, la gent masculine a de fait su trouver dans le boudoir terrain propice aux fantasmes érotiques.

©Olga Caldas – À corps perdu

©Olga Caldas – À corps perdu

Dans la quasi monochromie des corps soulignés par le noir et blanc, les photographies donnent à voir au spectateur… si celui-ci, du moins, accepte les règles du jeu.

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NEXT - LIBERATION / par Dominique Poiret

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14 mai 2017 à 14:58

La Galerie IMMIX (Paris) propose une exposition réunissant quatre femmes artistes photographes autour de la représentation du corps, de l'intime et de l'intimité. Pour trois d'entre elles, il s'agit d'autoportraits : Niloufar Banisadr, Olga Caldas et Mamon Weiser, quand Anémone de Blicquy opte pour un portrait de l'intimité filial. Pour «Libération», elles expliquent leur démarche.

 

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Olga Caldas travaille depuis une dizaine d’années sur la mise en scène du corps, et aussi sur sa mise en fiction. «Que ce soit dans “Daydreams” où je donne cours à une autobiographie rêvée, ou dans “Et le corps se délie” (qu’on peut entendre : “Et le corps ce délit”), je transcrit mon expérience de l’intime au plus près de la chair, celle de l’autre ou la mienne propre.»

 

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«J'essaye de faire réfléchir, pas comme on l’imagine, mais plutôt comme un miroir réfléchit. Je suscite du fond de nous-mêmes un face-à-face imprévu.»

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«Et le corps se délie», exposition à voir jusqu'au 27 mai à la Galerie IMMIX, 116 quai de Jemmapes, 75010.

Photo Olga Caldas en collaboration à la prise de vue Eric Paulin